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EMBRANCHEMENT DES ÉCHNODERMES
PAR
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ARNO DEC RFION
Après la publication d’un précédent mémoire, dans lequel j'ai décrit les Echmodermes des couches crétacées du Portugal, la Commission des Travaux Géologiques à bien voulu me confier aussi l'étude des Echinodermes des couches jurassiques. À cet effet elle m'a fait par- venir les échantillons de ses collections, ainsi qu'une parte de ceux du Musée national, grâce à l’obligeance de son directeur, M. le Dr. Pereira da Costa, et à celle du naturaliste de cet établissement, M. Jacintho Pedro Gomes.
Ces matériaux, considérables, présentent un grand intérêt, car la faune échinitique jurassique du Portugal était, on peut le dire, comme tout à fait mconnue. C’est done une nou- velle dette de reconnaissance que j'ai contractée envers la Commission des Travaux Géolo- giques et son éminent directeur M. Delgado. Jai aussi de vifs remerciements à adresser à M. Paul Choffat pour la peine qu'il a bien voulu prendre de réunir les échantillons et de me les expédier.
On ne peut pas dire que le nombre des espèces recueillies soit bien considérable, si on le compare à celui des Echimides des couches jurassiques de la France, par exemple. On peut l'expliquer par la différence qui existe dans la surface territoriale, et par le moindre développement proportionnel des couches qui, ailleurs, sont les plus riches. I faut observer aussi que les recherches, poursuivies avec activité dans les dernières années, ne l'ont été sur ce pied que depuis un temps relativement court. Il reste, certainement, bien des localités fos- silfères à découvrir et il est probable que bien des découvertes restent à faire dans les gise- ments qui ont été déjà exploités. J'espère vivement que le travail que je publie maintenant n’est
NOVEMBRE, 1889 1
qu'une pierre d'attente; j'ai la confiance que par, l’activité de la Commission des Travaux Géo- logiques et l'impulsion qu'elle ne peut manquer de donner, de nouveaux et riches matériaux seront encore recueillis, et que des suppléments seront nécessaires, dans la suite, pour les faire connaître. |
La plus grande partie des espèces que J'ai étudiées appartiennent aux Echinides en- docycliques ou réguliers, et on peut envisager comme anormal le nombre relativement très faible des Echinides exocyeliques, soit en lui même, soit comparé à celui des autres. Dans les diverses contrées dont la faune échimitique est bien connue, la proportion est fort différente.
Le chiffre des espèces d’Astérides est très faible.
Celui des espèces de Crinoides n’est pas considérable non plus, toutes proportions gardées.
La moitié de la totalité des espèces, environ, paraissent être nouvelles pour la science. Le nombre de celles qui restent, déjà connues et citées ailleurs, est suffisant pour contribuer avec efficacité à établir le parallélisme des couches qui les renferment. Je m’eflorcerai d’en tirer parti et, à la fin de mon mémoire, je présenterai les conclusions stratigraphiques qui me paraitront pouvoir être déduites de leur présence dans les divers niveaux; ces derniers ont toujours été mentionnés très scrupuleusement par M. Choffat et, dans leur dénomination, j'ai suivi exactement les indications qu'il m'a données.
M. Choffat n'ayant pas terminé l'étude du Malm portugais, une partie de ces dénomi- nations est encore inédite; peut-être sera-til nécessaire de modifier, ou même de supprimer l'une ou l’autre, mais ces changements éventuels ne porteront que sur des divisions stratigra- phiques d'ordre inférieur. Toutefois, pour connaître le niveau précis de chaque espèce, 1l sera bon de recourir aux monographies stratigraphiques que M. Choffat compte publier prochai- nement. |
Il à été porté en synonymie les espèces citées dans les publications stratigraphiques de M. Choffat, d’après mes déterminations faites il y a quelques années. Bon nombre de ces dé-
terminations ont dû être modifiées par moi après une nouvelle étude et de nouveaux matériaux.
P. de Loriol.— Septembre 1889.
ÉCHINIDES RÉGULIERS
CIDARIS CUCUMIFERA, Agassiz PL. I, fig. 1
Synonymie
Cidaris cucumifera, Agassiz, 1840. Catal. Ectyp. Ech. mus. néoc., p. 40. » » Agassiz, 4840. Echinodermes foss. de la Suisse, Il, p. 70, pl. 21, fig. 27. Cidaris courtaudina, Cotteau, 1849. Études sur les Echin. foss. de l'Yonne, t. 1, p. #1, pl. 2, fig. 1-2. Cidaris suboculata, d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. 1, p. 291. Cidaris cottaldina, Desor, 1856. Synopsis des Echin. foss., p. 8. Cidaris cucumifera. P. de Loriol, 1868, in Desor et P. de Loriol, Echinologie helvétique, L, p. 5, pl. 1, fig. 6-13. » » Cotteau, 1875. Paléontologie française, Terr. jurassiques, t. x, [, p. 31 et 430, pl. 147 et pl. 148, fig. 1-10. (Voir dans cet ouvrage la synonymie de l’espèce, à laquelle il faut ajouter): Cidaris cucumifera, Moesch, 1874, der Südliche Aargauer Jura, p. 32, Aargauer Jura, suppl., p. 21, 29, Bei- träge zur geol. Karte der Schweiz 10te. Liefs.) Cidaris authentica, Quenstedt, (non Desor), 1875. Petrefacten Kunde Deutschlands, HIT, Echiniden, p. 190, pl. 68, fig. 57 et 58. Cidaris cucumifera, Cotteau, 1881. Catalogue des Echin. jurass. de Normandie, p. 8. » » Cotteau, 1886. Catalogue des Echin. jurass. de Lorraine, (Congrès de l’Assoc. franc. à Nancy), p. 3.
Je ne connais qu’un fragment de test, trop incomplet pour fournir les dimensions de l’échan- tillon, mais permettant cependant d'apprécier, d’une manière très suffisante, les caractères de l’espèce.
La forme est évidement déprimée, avec une hauteur d’environ 16 mill.
Zones porifères onduleuses, étroites, enfoncées.
Aires ambulacraires également flexueuses, avec deux séries seulement de petits granules serrés.
Aires interambulacraires larges. Les tubercules n'étaient pas au nombre de plus de 4 à 5 pour chacune de deux séries. Les scrobicules, arrondis, approfondis, sans être très développés, sont en- tourés d’un cercle de granules apparents, serrés, quoique nettement séparés. Le mamelon, est, rela- tivement, fort gros et saillant, finement perforé et légèrement crénelé à la base. Les cercles scrobi- culaires touchent les zones porifères. La zone miliaire est nulle au sommet; à l’ambitus elle s’élargit et se garnit de quelques petits granules, mais je la vois mal dans cette région.
On distingue les auricules, elles sont peu élevées, larges, et très séparées.
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Rapports et différences.—Le seul fragment de test de cette espèce que j’ai eu à examiner, bien qu'incomplet, présente très exactement les caractères de l’espèce; comparé avec un bon exem- plaire typique, il ne m’a pas présenté la moindre différence. Il est singulier qu'aucun des radioles si caractéristiques du Cidaris cucumifera n’ait été rencontré avec le test, car ils sont ordinairement abondants dans les localités où vivait l’espèce.
Localité.—Peniche. Etage aalénien.
Localités en dehors du Portugal.— Feuguerolles (Calvados).—Langres, etc. (H" Marne). Envi- rons de Besançon. (Doubs). Nombreuses localités en France.—Vorbourg près Délémont (Jura Ber- nois), et diverses localités en Suisse.
Etage bajocien.
CIDARIS ZSCHOKKEI, Desor PL I, fig. 2
Synonymie
Cidaris Zschokkei, Desor, 1856. Synopsis des Ech. foss., p. 26. » » E. Desor et P. de L., Echinologie helvétique, IL, T. jurassiques, p. 8, pl. 4, fig. 14. » » Cotteau, 1875. Paléontol. française, Terr. jurass., t. x, I, p. 42, pl. 150. » » Cotteau, 1886. Catal. des Echin. jurass. de la Lorraine, (Assoc. française pour l’avance- ment des Sciences, Congrès de Nancy), p. 3, pl. 4, fig. 1.
Dimensions
(Radioles)
Diamètre de laitige nee caen eee 3 mill.
Radiole allongé, grêle, cylindrique. Tige ornée d’une douzaine de côtes assez saillantes, armées d’aiguillons coniques, allongés, assez rapprochés, ne paraissant pas bien acérés, mème là où l’usure ne semble pas les avoir émoussés. Les intervalles, très finement striés en long, sont plus larges que les côtes elles mêmes. La collerette, pas très longue, assez resserrée, est fruste dans l'échantillon dé- crit, il en est de même du bouton dont on voit cependant la facette articulaire crénelée.
Rapports et différences.— Je n’ai qu’un seul fragment de radiole à rapporter à cette espèce; il présente tous les caractères de ceux qui ont été décrits sous ce nom, son ornementation est, peut- être, un peu plus délicate que d'habitude, mais je ne puis voir là un motif de séparation. Cependant, il serait à désirer, pour bien établir la présence de l'espèce dans les couches aaléniennes du Portu- gal, que la découverte de radioles plus nombreux, et surtout celle du test, vienne confirmer ma dé- termination. La récente trouvaille, (Cotteau, Ech. de Lorraine, loc. cit.) d’un exemplaire portant encore de nombreux radioles, est venue confirmer définitivement l'association du test et des radioles, déjà établie, mais d’une manière moins concluante.
Localité. —Peniche. Etage aalénien.
Localités en dehors du Portugal. —Langres (H° Marne).—Tennie (Sarthe).—Plusieurs autres localités en France.—Schauenbourg, Vorbourg, etc. (Jura Bernois).—Brot. (Neuchatel), etc. Suisse).
Etage bajocien.
S' Ursanne. Movelier. Jura Bernois). Suisse.
Etage bathonien. (Radioles).
CIDARIS SPINULOSA, Roemer PL I, fig. 3-4
Synonymie
Cidarites spinulosa, Roemer, 1836. Die Versteinerungen des Norddeutschen Oolithengebirges, p.26, pl. 4, fig. 16. Cidaris spinulosa, Dames, 1872. Die Echiniden des Nordw. Deutschlandes, in Zeitschr. der deutschen geol. Gesell. t, xxiv, p. 99, pl. 5, fig. 3. » » Cotteau, 1875. Paléontologie française, Terr. jurass., t. x, I, p. 37, pl. 148, fig. 11-20, et pl. 149. (Voir dans cet ouvrage la synonymie de l’espèce).
Je rapporte à cette espèce deux fragments de radioles. Dans l’un, de 13 mill. de longueur, la tige a 4 mill. de diamètre. Elle est cylindrique, couverte de stries longitudinales d’une finesse exirème, régulières, invisibles à l’œil nu, et elle est armée d’épines dressées, longues, robustes, éparses, écartées.
Dans l’autre échantillon, le diamètre de la tige est de 6 mill.; elle est également cylindrique et, à une hauteur de 28 mill. au dessus de l’anneau du bouton, on voit une épine semblable à celles de l’autre fragment. Toute la surface parait lisse, mais elle était, en réalité, comme dans l’autre ra- diole, couverte de stries longitudinales excessivement fines, que l’on aperçoit sur un point. Je ne distingue pas la limite d’une collerette définie. Le bouton est très large, avec un anneau fortement saillant; je ne puis voir toute sa hauteur, et, par conséquent, je ne connais pas la facette articulaire.
Rapports et différences.—Ces deux fragments de radioles présentent bien les caractères de ceux du Cidaris spinulosa, car, ainsi que l'indique M. Cotteau, si, en général, la surface est plutôt couverte de rides irrégulières, elle se montre aussi, dans certains échantillons, couverte de stries ré- yulières très fines. Dans le plus fort des deux radioles décrits, la première épine se trouve à une hauteur considérable au-dessus du bouton, mais cela peut tenir à sa grande taille. Ces radioles pour- raient aussi être rapprochés de ceux du Cid. armata, Cotteau, du lias moyen, dont les épines pa- raissent seulement moins robustes, ce qui n’est pas un caractère de quelque valeur. Si je n’ai pas négligé ces deux radioles incomplets, c’est parce que, le test auquel appartiennent les radioles du Cid. spinulosa étant parfaitement connu, si l’on en trouve un jour des fragments dans la localité d’où proviennent ces radioles, il pourra être utile de savoir qu'ils y ont été rencontrés, et on s’assurera définitivement qu'ils appartiennent bien à cette espèce.
M. Dames, (loc. cit.) pense que les radioles figurés par Roemer pourraient appartenir au Rhabd. anglosuevica, Oppel, qui est le même que le Rhabd. horrida. Maintenant que le test du Cid. spi- nulosa est connu, il ne saurait y avoir d’équivoque, à moins toutefois que les radioles recueillis dans le Hanovre ne soient pas identiques à ceux de France et de Suisse, ce que je n'ai pu vérifier.
Localité. —Peniche. Etage aalénien.
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Localités en dehors du Portugal.—La Tour du Pré. (Yonne).—Langres, (H'° Marne).—Plu- sieurs autres localités en France.— Galgenberg, (Hanovre).—Creux de Vorbourg. Jura Bernois). Brot. (Neuchatel). Suisse.
Etage bajocien.
CIDARIS LORTETI, Cotteau PI. I, fig. 5-6
Synonymie
Cidaris Lorteti, Cotteau, 1875. Paléontologie française, Terr. jurass., t. x, I, p. 56, pl. 155, fig. 6-7.
Dimensions
(Radioles)
Diametredenla tive ere ec e re CP CEE CE CCE 3 à à mill.
Radiole cylindrique, grèle, dont la longueur est mconnue. Tige ornée de petites côtes trans- verses, onduleuses, fines, homogènes, régulières ou méandriformes, et de stries longitudinales régu- lières, serrées, d’une finesse extrême, visibles seulement avec un fort grossissement. La tige est à peine resserrée à la collerette; celle ci parait fort courte, mais comme la surface est fruste en cet en- droit, je ne puis voir si elle est limitée par un bourrelet, et si elle est couverte de stries.
Bouton très court, anneau saillant; facette articulaire fortement crénelée.
Rapports et différences.—Deux fragments de radioles, ayant le bouton, me paraissent devoir être rapportés à cette espèce, et je ne sais découvrir aucune différence. Il resterait à faire la compa- raison de la base du radiole qui n’existe pas dans le fragment décrit par M. Cotteau. Dans les ra- dioles d’une espèce voisine, le Cidaris subundulosa, Cotieau, du lias moyen, les côtes transverses ne sont pas continues, mais divisées en petits tubercules, et bien moins régulières.
Un radiole, décrit par M. Cotteau sous le nom d'Hemicidaris Pacomei, est encore bien voisin, mais ses côtes onduleuses transverses sont cependant différentes, ou, plutôt, ce sont des stries, et pas des côtes.
Ces divers radioles peuvent tous avoir appartenu à des Hemicidaris. On ne sait encore quels étaient les tests auxquels ils se rapportaient.
Localité. — Peniche. Etage aalénien.
Localité en dehors du Portugal.— Mont Cindre, près Lyon. Etage bajocien.
CIDARIS PENICHENSIS, P. de Loriol, 1889 PL. I, fig. 89
Dimensions (Radioles)
Longueur du plus grand fragment, 42 mill.; il arrivait peut-être à 50 mill. D'omêiro 0 18 EBoscosodooocoooovoopecsodesooecoccovosve LD
Tige sub-cylindrique, très graduellement et lentement atténuée vers l'extrémité, couverte de granules, ou, plutôt, de petites aspérités très fines, serrées, bien séparées, mais tout-à-fait éparses, ne présentant aucune disposition à se réunir en séries longitudinales, sauf vers le sommet; la surface, est, en outre, très finement striée en long. Collerette courte, resserrée. Bouton petit, court; son dia- mètre est notablement inférieur à celui de la tige. Anneau assez saillant; facette articulaire crénelée.
Rapports et différences.—Les deux radioles appartenant à cette espèce, que j'ai sous les yeux, présentent identiquement les mêmes caractères; l'un d’eux est un peu plus fusiforme que l’autre. Ils ressemblent beaucoup, pour la forme, à ceux qui ont été attribués au Cidaris Wrighti, Desor, mais leurs aspérités sont tout à fait éparses au lieu d’être groupées en séries régulières. Dans les radioles du Cid. Zschokkei, la tige est encore plus uniformément cylindrique, le bouton a un plus fort diamè- tre, relativement à celui de la tige, les aspérités forment des séries longitudinales régulières. Les radioles du Cid. Locardi, Cotteau, sont également couverts d’aspérités éparses et non sériées, mais elles sont beaucoup plus saillantes, plus écartées, plus aiguës et bien plus développées; leur colle- -rette est plus haute et le bouton est plus large, relativement au diamètre de la tige. Je ne pense pas pouvoir rapporter les radioles du Portugal à cette espèce. Je n’en connais pas d’autre, dont on puisse les rapprocher.
Localité. — Peniche. Etage aalénien.
CIDARIS QUIAIOSENSIS, P. de Loriol, 1889 PI. I, fig. 7
Je décris sous ce nom un petit radiole fort curieux, dont je ne connais malheureusement qu'un seul exemplaire incomplet. Il ne m'est pas prouvé qu'il appartienne au genre Cidaris, c'est une pré- somption. La tige à une longueur de 3 mill., elle était presque cylindrique au-dessus du bouton, qui n'existe plus, et elle se comprimait fortement et graduellement, en approchant de l'extrémité qui est brisée. Chacun des bords latéraux est armé d’une série d’épines assez longues, minces, transverses, très serrées, comme les dents d’une scie. Les faces sont convexes; l’une est couverte de granules extrêmement fins, épars, ou vaguement alignés, formant un chagrin d’une très grande délicatesse ; l’autre est ornée de stries longitudinales d’une extrême finesse, dont les intervalles paraissent légère- ment granuleux; toute cette ornementation est invisible à l'œil nu.
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Rapports et différences.— Je ne connais aueun radiole décrit, avec lequel pourrait être confondu celui-ci, qui rappelle ceux des Porocidaris. Je lui donne un nom, bien qu'il soit unique et incomplet, parce que ses caractères seront toujours facilement reconnaissables.
Parmi les radioles du Cidaris bononiensis, Wright, du Kimméridien, M. Cotteau (Paléont. fran- çaise) en a figuré un qui présente des caractères assez analogues, sans pouvoir néanmoins être con- fondu; on peut en conclure toutefois qu'il est très probable que celui du Portugal appartenait à un Cidaris, et aussi qu'il pouvait fort bien se trouver sur un même test avec d’autres très différents.
Comme on n’a trouvé jusqu'ici aucun autre radiole d'oursin dans la localité dont il provient, je ne saurais en dire plus long.
Localité.— Quiaios. Etage aalénien.
CIDARIS HONORINAE, Cotteau PI. I, fig. 10-13
Synonymie
Cidaris Honorinae, Cotteau, 1877. Consid. gén. sur les Cidaris du Terr. jurass. de Normandie. Assoc. franc. pour l’avancement des Sc. Congrès du Havre, p. 480. » » Cotteau, 1879. Note sur les Cidaridées jurass. de la France, Bull. Soc. géol. de Fr. 3° sé- rie, t. VI, p. 247. » » Cotteau, 1880. Paléontologie française, Terr. jurass., t. x, [, p. 433, pl. 257, fig. 4-10, pl. 258, fig. 1-4. Cidaris cfr. Wrighti, Choffat, 1880. Lias et Dogger. Addenda à p. 44.
Dimensions
Diamétre.s st en ee Re ER PE PA LINE 18 mill.
Un autre exemplaire incomplet annonce une taille plus forte.
Test circulaire; aucun des deux exemplaires connus, ne permet d'apprécier la hauteur.
Zones porifères un peu flexueuses, enfoncées. Pores petits, disposés par paires rapprochées, séparées, dans chaque paire, par un granule.
Aires ambulacraires fort étroites, onduleuses, composées de plaques très petites qui portent, à l’ambitus, dans le plus grand individu, un petit tubercule touchant la zone porifère, et un petit granule à l’autre extrémité; dans le plus petit individu, à la face inférieure, les tubercules se tou- chent, et il n’y a aucune place, au milieu de l’aire, pour des granules.
Aires interambulacraires larges. Je ne puis vérifier le nombre des tubercules dans chacune des deux séries, l’exemplaire le plus complet étant encastré dans la roche sur la moitié de sa hau- teur, et ne laissant voir que la face inférieure; on en distingue trois sur deux des séries, ce qui peut faire présumer qu'il y en avait au moins cinq par rangée. Ils sont bien développés et remarquables par leur mamelon relativement volumineux et saillant, très arrondi, tantôt finement perforé, tantôt réellement imperforé ; ils paraissent dépouvus de crénelures à la base, mais, sur le plus grand exem- plaire, je vois un tubercule très nettement crénelé à côté d'un autre qui ne l’est pas du tout. Scrobi- cules circulaires, peu étendus, déprimés, entourés d’un cercle de granules arrondis, complet, tout à fait contigu aux zones porifères. La zone miliaire est assez large, et occupée par des granules assez nombreux, et, relativement, bien développés.
9
Sur la même plaque, à côté de l’un des tests, se trouve un fragment de radiole que l’on peut envisager à peu près certainement comme ayant appartenu à cette espèce.
La tige était sub-cylindrique, avec un diamètre de 2 1/2 mill., quoique la surface soit un peu fruste, on peut distinguer une collerette assez haute, au-dessus de laquelle on reconnait des petites côtes granuleuses très fines. Le bouton est petit, court, l'anneau assez sallant; la facette articulaire se rapporte parfaitement aux tubercules, mais, comme elle est usée, on ne saurait dire si elle était lisse ou crénelée.
Sur d’autres fragments de roche identiques, de la même localité et du même niveau, on trouve des radioles qui, certainement, appartiennent à la même espèce que le petit fragment que je viens de mentionner. Le plus grand a une longueur de 27 mill. La tige est sub-cylindrique et parait s’atté- nuer très graduellement, presqu insensiblement, vers l'extrémité. Le diametre est de 2 !/a à 3 1/3 mill. La surface est couverte de petites aspérités d'une grande finesse disposées en séries longitudinales d’une régularité parfaite et d’une extrême délicatesse. Vers le sommet, ces séries granuleuses parais- sent se changer en petites côtes lisses. Collerette assez haute, resserrée, couverte de stries longitu- dinales très fines. Bouton très court, petit, anneau assez saillant. La facette articulaire est crénelée sur l’un des échantillons; elle est mal conservée, ou elle parait lisse sur les autres.
Rapports et différences.— Deux fragments de roche identique, très dure, dont la surface est corrodée par les agents atmosphériques qui ont mis au jour les fossiles, présentent les deux fragments dont il vient d'être question, puis des plaques isolées du test de la même espèce, et le radiole décrit. Sur quelques autres on voit des radioles isolés. Ces matériaux, bien que ne présentant pas un tout complet permettent cependant d'apprécier assez exactement les caractères de l’espèce pour s'assurer de son identité avec le Cidaris Honorinae. Je ne sais trouver aucune différence. M. Cotteau dit que les tubercules paraissent non crénelés; tel est le cas aussi pour ceux des exemplaires portugais, sauf pour un seul, or, il est bien des espèces de Cidaris qui présentent, sur un même individu, des tuber- cules lisses et d’autres qui sont crénelés; la non perforation des tubercules est certaine sur quelques uns. J'avais rapporté précédemment ces exemplaires au Cid. Wrighti, Desor, et il est incontestable que ces deux espèces ont entre elles une grande analogie. Il n’est même pas facile de les distinguer bien nettement, et je ne suis pas certain que, si l’on pouvait comparer des séries un peu étendues, on n’arriverait pas à les réunir. J’ai rapproché du Cid. Honorinae les exemplaires décrits parce que les débris qui restent permettent de supposer que leur forme est déprimée comme celle du test de cette dernière espèce et non pas élevée et renflée comme dans le Cid. Wrighti; la zone miliaire est aussi un peu plus large, et, partant, plus granuleuse, enfin, les tubercules, semblables pour le mode de per- foration, ont peut-être un mamelon un peu plus volumineux relativement au diamètre des scrobicules. Les radioles, à en juger par le petit fragment qui touche presque le test, et par ceux qui se trouvaient sur d'autres fragments de la même roche, présentent quelques caractères identiques à ceux des ra- dioles qui ont été attribués au Cid. Wrighti, mais, l'ornementation est encore plus délicate, les petites côtes granuleuses, qui ont l’aspect de filets en dents de scie d’une finesse extrême, sont à peine visi- bles à l'œil nu. Toutefois, la similitude rend d'autant plus probable l'exactitude de l’association, que M. Wright avait proposée, du test et des radioles du Cid. Wrighti, bien que les seconds n’aient pas été trouvés avec le premier.
Localité.— Cesareda. Zone à Am. Parkinsoni. Etage bajocien.
Localités en dehors du Portugal.—S'° Honorine des Perthes. (Calvados). Etage bajocien.
DÉCEMBRE, 1889 2
10
CIDARIS PALLIAT'A, P. de Loriol, 1889 PL. I, fig. 14
Dimensions
Diameétresee cn en une ETS NEO EE RER AR RER 35 mill. FTAULEUL 22520 5 Er ER AE ne Re PR er RE 24 »
Test déprimé, surbaissé.
Zones porifères étroites, enfoncées, composées de pores très petits, séparés, dans chaque paire, par un gros granule.
Aires ambulacraires étroites, garnies de quatre rangées de très petits granules inégaux, un peu irrégulières; les rangées marginales ne sont pas plus développées que les autres.
Aires interambulacraires fort larges. Je ne les connais pas entièrement. Il y avait au moins cinq tubercules pour chacune des deux rangées. J'en vois deux à la face supérieure. très bien con- servés; leurs scrobicules sont, relativement, fort petits, arrondis, très enfoncés; le mamelon, relati- vement faible, finement perforé, n’est pas porté sur une base bien élevée, de sorte que la saillie qu'il fait au-dessus du test se réduit à peu de chose; le col est finement crénelé, mais pas toujours, car je vois un tubercule près de la base du test qui est certainement lisse. Je n’aperçois qu’en partie le tubercule qui se trouve exactement à l’ambitus; il est un peu plus développé que les autres; les deux qui se trouvent à la face inférieure sont fort petits. Le pourtour des scrobicules est renflé, et les granules qui forment un cercle tout autour, sont peu développés, à peine distincts des autres. Vu la petitesse des scrobicules, la surface intermédiaire, soit dans la zone miliaire, soit entre les scrobicules dans la ligne verticale, se trouve fort grande; elle est entièrement couverte d’une granu- lation très fine, très serrée, très homogène, qui garnit aussi un assez large espace entre les scrobi- cules et les zones porifères.
Rapports et différences.— Je ne connais, malheureusement, qu'un seul exemplaire appartenant à cette espèce, et, encore, il est loin d’être complet. Il est partagé par le milieu, et une portion de la sur- face de la moitié conservée se trouve encastrée dans une roche très dure que l’on ne saurait éloigner. Les caractères qu'il est possible d'apprécier, sont, cependant, assez particuliers, pour que je n’aie pas cru devoir négliger ce fragment qui appartient certainement à une espèce bien distincte, qu'il sera toujours facile de reconnaître à ses scrobicules très petits, très enfoncés, à la grandeur de l’espace intermédiaire couvert d’une granulation très fine, et très homogène, à l’étroitesse de ses zones pori- fères bordant des aires ambulacraires à quatre rangées de granules. Elle devait ressembler au Cida- ris Michaelis, Sorignet, que je ne connais que par la description donnée par cet auteur, mais elle pa- rait s’en distinguer par sa forme plus élevée, (0,68 du diamètre au lieu de 0,5%); ses aires ambula- craires à quatre rangées de granules dont les externes ne sont pas plus développées que les autres, puis par ses granules scrobiculaires à peine distincts de ceux de la zone miliaire, et, enfin, par ses tu- bercules petits et peu saillants. Dans le Cid. Caumonti, Cotteau, la face supérieure est plus déprimée, et le pourtour plus renflé, les tubercules sont plus nombreux, les scrobicules plas grands, les gra- nules externes des aires ambulacraires plus développés par rapport aux autres. L’exemplaire du Cid. Caumonti, figuré par M. Cotteau dans le Supplément au volume de la Paléontologie francaise (Pal. fr., t. x, [, p. 435, pl. 258, fig. 5-6), se rapproche davantage de l'espèce du Portugal, sans que je pense cependant qu'il puisse lui être rapporté. On remarque, enfin, dans le Cid. langrunensis, Cotteau, certains rapports avec le Cid. palliata, mais, la forme du premier est tout à fait différente,
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ses tubercules sont plus nombreux, il y a six rangées très régulières de granules ambulacraires, les cercles de granules serobiculaires sont bien distincts.
Localité.— Cesareda. Etage bajocien. Zone à Am. Parkinson.
CIDARIS CESAREDENSIS, P. de Loriol, 1889 PI. IL, fig. 1-4
Synonymie
Cidaris cesaredensis, P. de L., sp. nov. in Choffat, 1880. Lias et Dogger au nord du Tage. Addenda à p. 44.
Dimensions
Diamètre d’une aire interambulacraire.................. AA 12 mil]. Diametredes ra dioles ere EN ER En do 1BGO 05
Le test de cette espèce n’est représenté que par une aire interambulacraire très bien conser- vée, vue de face, de manière à montrer nettement la zone miliaire. Le diamètre de cette aire est de 12 mill.; la hauteur de l’oursin était probablement de 14 à 15 mill. On distingue, dans chaque série, quatre tubercules, mais il y en avait au moins cinq. Les secrobicules sont circulaires, relativement très petits, et peu déprimés, presque confluents, les plaques coronales étant d’une faible hauteur re- lativement à leur largeur; ils sont entourés de cercles incomplets de granules fort petits, peu appa- rents. Le mamelon est singulièrement volumineux, arrondi, perforé, entièrement lisse, supporté par une base saillante, qui remplit presque entièrement le scrobicule. Zone miliaire très large, nullement déprimée le long de la suture, paraissant à peu près aussi large au sommet et à la base qu’à l’am- bitus. Elle est occupée par de nombreux granules assez uniformes, à peu près aussi gros que les granules scrobiculaires, accompagnés de très petites verrues; deux petites séries de granules se trou- vent encore entre les zones porifères et les cercles scrobiculaires.
Autour de ce fragment de test se trouvent des radioles qui lui ont évidemment appartenu, et j'en ai sous les yeux d’autres, identiques, plus complets, isolés, sur des fragments de la même ro- che. Ces radioles sont plus ou moins fusiformes, renflés, épais, arrondis au sommet; la tige est or- née de fortes côtes longitudinales saillantes, arrondies. Striées en long et crénelées par des saillies annulaires, rapprochées, plus ou moins épaisses; ces côtes, très régulières, au nombre de vingt en- viron, sont séparées par des intervalles un peu plus étroits qu'elles mêmes et finement chagrinés. Il n’y à point de collerette, ni aucun rétrécissement au-dessus du bouton, les côtes commencent directe- ment au-dessus de l’anneau, qui ne fait pas de saillie; le bouton n’a presque pas de hauteur et ne se compose guère que de la facette articulaire, fort grande, tout à fait lisse, et correspondant exactement au mamelon des tubercules qui viennent d’être décrits. Tous les radioles que j’ai vus ont exactement la même conformation.
Rapports et différences.— C’est du Cidaris cucumifera que se rapproche certainement le Cid. ce- saredensis, mais le test différe par la très grande largeur de la zone miliaire, la petitesse relative des scrobicules, le peu de hauteur des plaques coronales; je ne puis comparer les aires ambulacraires.
Quant aux radioles, ils ont une forme analogue, mais ils se distinguent de suite par l’orne-
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mentation de leur tige, le défaut de collerette et l’absence du rétrécissement usuel au-dessus du bou- ton qui est comme nul.
Lacalité.— Cesareda. Etage bajocien. Zone à Am. Parkinsom.
CIDARIS CYMOSA, P. de Loriol, 1889 PI. II, fig. 5
Dimensions (Radioles)
OA bo dd one otre dosabccsodosooodococonouotoube 20 mill. Danone lb igeosese366co000000008000000000o0008000e 31) »
Radiole fusiforme, mais faiblement renflé. Tige ornée, dans sa région inférieure, de granules extrêmement fins, plus ou moins sériés; vers la moitié de la longueur ils s’alignent en séries lon- gitudinales qui se transforment promptement en côtes tranchantes dont la saillie augmente en appro- chant de l'extrémité où elles ont l’apparence de lamelles minces et élevées formant une couronne autour du sommet. Collerette courte, resserrée en anneau finement strié. Bouton peu développé, très court; anneau peu saillant; facette articulaire un peu fruste, mais paraissant finement crénelée.
Rapports et différences.—Je ne connais qu'un seul radiole, appartenant à cette espèce; il est bien conservé et ne ressemble à aucun de ceux qui sont venus à ma Connaissance. Il se rapproche un peu de certains radioles du Cidaris Koechlini, Cotteau, mais il en différe par ses granules et l’ab- sence de stries onduleuses transverses. Il présente aussi quelques rapports avec une variété des ra- dioles du Cid. Pacomei, Cotteau, mais les granules de sa base sont beaucoup plus fins, et les côtes lamelleuses vers le sommet sont bien plus serrées et plus fines. Les radioles décrits par M. Cotteau sous le nom de Hemicidaris Lamberti ont une forme analogue, mais ils sont très différemment ornés. Peut-être le radiole que je viens de décrire appartenait il aussi à un Hemicidaris.
Localité.— Cesareda. Bajocien. Couches à Am. Parkinsoni.
CIDARIS TRUCULENTA, P. de Loriol, 1589 PI. I, fig. 14
Synonymie Cidaris cfr. spinulosa, Choffat, 1880, Lias et Dogger, p. 44. Radiole dont la tige, d'une longueur inconnue, a un diamètre de 5 mill. Elle est cylindrique
et armée d’épines très robustes, à large base, acérées, assez nombreuses, inégales; les plus fortes atteignaient certainement la longueur du diamètre de la tige; elles paraissent avoir été disposées en
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verticilles, avec d’autres, plus petites, dans les intervalles. La surface est couverte de granules assez grossiers, inégaux, épars.
Rapports et différences.— Ce n’est pas sans hésitation que je me décide à établir une nouvelle espèce sur un fragment de radiole. Cependant. celui-ci est si caractéristique qu’on le reconnaîtra tou- jours lorsqu'on en découvrira de nouveaux exemplaires. C’est du Cidaris spinulosa, Roemer, qu’il se rapproche le plus, mais on ne saurait le rapporter à cette espèce à cause de sa surface granuleuse, et de ses épines disposées en verticilles, beaucoup plus robustes, et, relativement, bien plus longues. Les radioles du Rhabd. horrida, Merian, qui sont épineux, présentent cependant toujours une dispo- sition des épines tout à fait différente, ces dernières, sont, relativement, beaucoup plus faibles, et ne sauraient être comparées à ces grands aiguillons.
Localité. — Cesareda. Etage bajocien. Couches à Am. Parkinsoni.
CIDARIS KOECHLINI, Cotteau PI. IL, fig. 6
Synonymie
Cidaris Koechlini, Cotteau, 1862. Echinides nouveaux ou peu connus, I, p. 70, pl. 40, fig. 1. Hemicidaris texta, Desor, in Greppin, 1867. Essai géologique sur le Jura Suisse, p. 49. Cidaris Koechlini, E. Desor et P. de Loriol, 1868. Echinologie helvétique, I. Ech. jurassiques, p. 14, pl. 2, fig. 7-10, pl. 43, fig. 4-7. » » Moesch, 1874, der Aargauer Jura, suppl., p. 23. (Beiträge zur geol. Karte der Schweiz, 10%. Liefs.) » » Cotteau, 1875. Paléontol. franc. terr. jurass., t. x, [, p. 85, pl. 16%, fig. 12-18. » » Cotteau, 1886. Catal. des Echin. jurass. de Lorraine, p. 4. Assoc. française pour l’av'. des Sciences, Congrès de Nancy.
Dimensions
(Radioles) Drametredenalice eee nee Rene te nn ueutli 8 mill.
Tige cylindrique, ornée de petites rides transverses, onduleuses, écartées, d’une finesse ex- trême; on remarque, en outre, des côtes longitudinales assez larges, mais vaguement indiquées, sen- sibles çà et là, mais plus accentuées et plus nombreuses vers l’une des extrémités du fragment dé- crit qui était très probablement voisine du sommet du radiole. On distingue, en outre, des stries lon- gitudinales microscopiques.
Rapports et différencea.—Il ne m'a été soumis qu’un seul fragment de radiole appartenant à cette espèce; son bouton n’est pas conservé. Il présente absolument tous les caractères d’ornementa- tion des radioles du Cid. Koechlini, et il lui appartient certainement. Le radiole du Portugal avait la taille d’un radiole de cette espèce, provenant du Jura bernois, que j’ai fait figurer, (loc. cit.) et il de- vait lui ressembler parfaitement; dans ce dernier individu, les côtes longitudinales vagues, sur la tige, sont très accentuées et serrées autour du sommet qui est intact.
Localité.—Pataias. Etage bathonien.
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Localités en dehors du Portugal. —Belfort, Roppe, Santheim, Fontenay près Toul. (Meurthe et Moselle). Montmorat (Jura). France.—Pichoux, Movelier, etc. (Jura bernois). S' Jacob, près Bâle. Densbürén (Argovie) Suisse.
Etage bathonien.
CIDARIS MEANDRINA, Agassiz PI. I, fig. 7-11
Synonymie
Cidaris meandrina, Agassiz, 1840. Catal. Ectyp. Mus. neoc., p. 10. D » Agassiz, 1840. Echinod. Suisses, II, p. 70, pl. 21, fig. 28. Cidaris Schmidlini, Desor, 1856. Synopsis des Echin. foss., p. 29, pl. 4, fig. 4. Cidaris meandrina, E. Desor, et P. de Loriol, 1868. Echinologie helvétique, L. Terr. jurass., p. 12, pl. 2, fig. 3-6. » » Cotteau, 1875. Paléontologie française. Terr. jurass., t. x, 1er partie, p. 79, pl. 163. fig. 1-10. (Voir dans cet ouvrage la synonymie de l’espèce). Cidaris meandrina, Choffat, 1880. Lias et Dogger, p. 46 et 50.
Dimensions (Radioles)
LOnEUBURe à 20 ea Dee de ET LA NN EE TE 20 à 33 mill. Diane tree PSN AR RAR Pt D UIDLe 8à17 »
Radioles glandiformes, renflés, arrondis au sommet. Certains exemplaires sont bien plus ren- flés que d’autres, et la taille peut varier dans des limites assez étendues. Tige ornée de granules ar- rondis, assez gros, serrés, épars, parfois aussi vaguement alignés en long, ou, encore, en travers, de manière à former des petites côtes transverses vagues, un peu onduleuses. La surface est cou- verte de très fines stries longitudinales, et de stries transverses onduleuses encore plus délicates, qui ne se distinguent que sur les échantillons bien frais. Collerette nulle. Bouton très court. Anneau sail- lant, strié. Facette articulaire crénelée.
Dans un petit exemplaire, renflé comme les autres, une partie de la tige est ornée de côtes longitudinales bien marquées, sans granules; ailleurs les côtes deviennent très vagues et on voit des granules épars comme ceux des autres échantillons. Il n’y a point de collerette, et la surface est éga- lement couverte de stries longitudinales et transverses. Ce radiole, trouvé avec plusieurs autres tout à fait normaux, me parait certainement appartenir à la même espèce.
Un radiole, provenant du callovien inférieur du Cap Mondego, présente tous les caractères des radioles de l'espèce, mais les granules qui couvrent la surface sont relativement petits et très serrés. Je connais des variations semblables de l’ornementation sur des radioles provenant de localités types du bathonien. Elles n’ont que peu d'importance, et, je n'hésite pas à rapporter cet individu au Cida- ris meandrina.
Rapports et différences.— Ces radioles bien connus, et plusieurs fois décrits, ne peuvent guère se confondre avec d’autres, sauf, peut être, avec ceux du Cid. Roissyi, du bajocien, dont les granu- les sont plus fins, plus sériés, et accompagnés de stries autrement disposées; de plus, ils possédent une collerette assez haute et bien définie. Les exemplaires du Portugal, dont j’ai pu examiner un cer- tain nombre, sont absolument identiques à ceux que l’on trouve en France et en Suisse.
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Localités.— Cesareda. Pataias. Etage bathonien.
Cap Mondego.
Etage callovien inférieur.
Localités en dehors du Portugal.—Kornberg, Laubberg, (Argovie).— Waldenburg. (Bâle cam- pagne), Günsberg (Soleure), Suisse.—Le Puget. (Var).—France. Etage bathonien.
CIDARIS MATTOSENSIS, P. de Loriol, 1559 P1. IL, fig. 12-13
Dimensions (Radioles)
ÉONSTEUE He -e--ECEe PR ee EE UT re LE 40 mil. Diamétre den EE PE SRE 15 »
Tige glandiforme, ou plutôt fusiforme, épaisse, peu rétrécie à la base, acuminée au sommet qui est assez brusquement rétréci. La surface est couverte de stries longitudinales, extrêmement fines et serrées, accompagnées de petites côtes transverses très délicates, équidistantes, un peu ondulées. Au sommet, trois ou quatre côtes très courtes et peu saillantes concourent à former une pointe obtuse.
Collerette extrêmement courte, striée. Bouton assez développé. Anneau saillant, strié. On ne voit pas si la facette articulaire était crénelée.
Rapports et différences.—Le radiole que je viens de décrire, dont je connais deux exemplai- res, est analogue, pour sa forme, à ceux des Pseudocidaris, mais il ressemble surtout, soit pour la forme de la tige, soit pour son ornementation, aux radioles du Cidaris carinifera, Agassiz; il en diffère toutefois par sa tige plus glandiforme, par la présence de stries longitudinales très fines sur toute la surface, et, par l'absence de carènes longitudinales dont on distingue cependant,